J’aurais pu rendre mes Contes plus agréables en y mêlant certaines choses un peu libres dont on a accoutumé de les égayer; mais le désir de plaire ne m’a jamais assez tenté pour violer une loi que je me suis imposée de ne rien écrire qui pût blesser ou la pudeur ou la bienséance. Voici un Madrigal qu’une jeune Demoiselle de beaucoup d’esprit a composé sur ce sujet, et qu’elle a écrit au-dessous du Conte de Peau d’Ane que je lui avais envoyé.
Le Conte de Peau d’Ane est ici raconté
Avec tant de naïveté,
Qu’il ne m’a pas moins divertie,
Que quand auprès du feu ma Nourrice ou ma Mie
Tenaient en le faisant mon esprit enchanté.
On y voit par endroits quelq...
Cette édition de 1742 nous rapporte les contes de ma mère l’Oye adaptés par Charles Perrault et agrémentés de moralités.
Pleines d’enseignements, ces histoires du temps passé, contées, en France, depuis le Moyen Âge, nous ferons encore rêver ou frissonner avec leurs jeunes filles et jeunes gens dans l’adversité, leurs princesses et leurs princes et, bien sûr, leurs fées.
Retrouvons donc le petit Chaperon rouge, Cendrillon, le Chat botté, … et redécouvrons d’où nous vient ce « Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? »
In this book, published in 1742, Charles Perrault accompanies his Tales of passed times, by Mother Goose, with witty morals.
In the French lang...